Le cancer de la vessie est un cancer discret, presque invisible, dont les symptômes peuvent facilement
être confondus avec les signes de pathologies moins graves
, ou considérés comme anodins.
Cela le rend d’autant plus difficile à détecter à temps, ce qui est pourtant crucial pour augmenter les chances
de guérison. Afin de sensibiliser à ce cancer qui est le 2ème cancer de l’appareil urinaire le plus fréquent
en France après celui de la prostate2, l’Alliance Merck-Pfizer - en partenariat avec l’association de patients
Cancer Vessie France les Zuros - a réalisé une étude inédite avec Opinion Way afin de faire un état
des lieux de la connaissance de ce cancer en France
, et les idées reçues qui circulent à son sujet.
Le constat est clair : ses symptômes et facteurs de risque sont mal connus de la grande majorité
de Français.
Focus sur les enseignements de cette enquête, et les informations clés à connaître sur ce cancer
et sa prise en charge.
Selon la récente étude Opinion Way pour l’Alliance Merck-Pfizer, si 13 % des Français se déclarent touchés de près ou de loin par le cancer de la vessie, seuls 28 % disent savoir très bien de quel type de cancer il s’agit. Cette étude a permis de révéler que leur connaissance de cette pathologie se base, pour la majorité, sur des idées reçues ou des connaissances approximatives.

Pourtant, ce cancer est aujourd’hui en France le 2éme cancer génito-urinaire le plus fréquent après celui de la prostate2. Le plus souvent, il se forme à partir des cellules de la muqueuse (épithélium urothélial) : il prend alors le nom de carcinome urothélial. Le cancer de la vessie représente 90% des cancers urothéliaux3.

« Le nombre de personnes touchées directement ou indirectement par le cancer de la vessie est non négligeable et cela met en exergue un besoin de mieux informer sur ce cancer dont on parle peu » souligne Frédérick Merlier, Président de l’association de patients Cancer Vessie France les Zuros.

Si l’âge moyen au diagnostic est de 70 ans4, le cancer de la vessie touche aussi des personnes plus jeunes :
« Même si cette réalité est moins fréquente, il est important que les populations les plus jeunes aient conscience qu’un cancer de la vessie peut survenir à 30 ou 40 ans. Le risque de développer ce type de cancer dépend de plusieurs facteurs tels que la durée et l’intensité de l’exposition aux substances cancérigènes, le tabac notamment, et des capacités propres à chacun de réparer ou supprimer les cellules cancéreuses » ajoute Frédérick Merlier.
Autre chiffre marquant de l’enquête : 1/4 des Français n’est pas en mesure de citer de symptômes à surveiller. Le plus connu par les Français est la présence de sang visible dans les urines (cité par 58 % d’entre eux) : c’est ce que l’on appelle l’hématurie macroscopique.

Mais d’autres symptômes clés associés à un potentiel cancer de la vessie sont mal identifiés comme les envies d’uriner fréquentes (citées par 33 % des répondants) ou les brûlures lors de la miction (citées par 27 % d’entre eux) – qui peuvent être confondus avec une infection urinaire1. Frédérick Merlier commente : « Ces signes sont à prendre au sérieux en vous référant à votre médecin généraliste qui investiguera ou vous orientera vers un urologue. »

Cette connaissance partielle du cancer de la vessie semble s’étendre aussi aux facteurs de risque. L’étude Opinion Way pour l’Alliance Merck-Pfizer révèle que les infections urinaires récurrentes sont identifiées comme la 1ère cause de développement du cancer de la vessie par les Français, et le tabagisme n’arrive qu’en 2ème position alors qu’il est le facteur principal du développement de ce cancer et de ses complications.
Toujours selon cette étude, plus de 60% des Français pensent que les chances de guérison d’un cancer de la vessie sont élevées. La réalité sur la guérison de ce type de cancer peut malheureusement être plus sombre, notamment si des métastases se sont développées à distance de la vessie7. Le traitement et la prise en charge dépendent avant tout de l’agressivité et du stade d’avancement du cancer.

Cependant, les avancées de la recherche, notamment à travers les potentiels de l’immunothérapie, sont source d’espoir8 : « Le recours à l’immunothérapie marque un réel changement dans la prise en charge des patients et modifie le traitement standard des formes avancées de ce cancer face auxquelles on disposait jusqu’alors de peu d’options » conclut le Docteur Yohann Loriot, Oncologue médical à Gustave Roussy, Villejuif.
À propos de l’association Cancer Vessie France les Zuros

Créée en juin 2017, l’association Cancer Vessie France les Zuros est une association de type loi 1901, elle fédère des patients atteints d’un cancer de la vessie ou leurs aidants. Le 20 mai 2020, l’association prend le nom de Cancer Vessie France/les Zuros. Cancer Vessie France/les Zuros fait partie de la coalition européenne (ECPC) et de la coalition mondiale (WBCPC) des associations de patients atteints de cancer de la vessie



À propos de l’Alliance Merck-Pfizer

Initiée en 2014, l’Alliance stratégique entre Merck et Pfizer dans le domaine de l’immuno-oncologie a pour ambition d’explorer de nouvelles possibilités de traitement du cancer. A travers ce partenariat, ces entreprises de santé qui ont toutes deux fait de la lutte contre les cancers une priorité de leur recherche mettent en commun leurs forces et leurs capacités pour proposer de nouvelles options thérapeutiques, notamment aux personnes atteintes de formes rares ou avancées de cancers pour lesquelles il n’existe pas de traitement satisfaisant à ce jour. Cette volonté commune s’illustre via le programme de développement clinique JAVELIN qui vise à étudier toutes les applications thérapeutiques potentielles d’avélumab - un anticorps anti–PD-L1 issu de la R&D de Merck. Il regroupe une trentaine d’essais cliniques dans le monde portant sur plus de 10 000 patients dans plus de 15 types de tumeur à différents stades de la maladie. L’Alliance Merck-Pfizer mène également des actions qui vont au-delà de sa mission de recherche et de mise à disposition de nouvelles molécules thérapeutiques, pour mieux comprendre et faire connaitre les besoins des patients. L’Alliance a ainsi initié un groupe de travail pluridisciplinaire pour mener une réflexion globale sur les maladies non représentées par des associations de patients avec la réalisation d’un livret de réflexions et de propositions « Patients sans voix ». Ce travail a permis de dresser un état des lieux et de réfléchir à des solutions pour une meilleure reconnaissance de la voix des patients.
1Étude Opinion Way pour l’Alliance Merck-Pfizer réalisée en juin 2020 auprès d’un échantillon de 1056 Français âgés de 18 ans et plus,
représentatifs de la population française au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio-professionnelle et de région de résidence

2Page web sur les cancers de la vessie – Site des Instituts Méditerranéens de Santé et de Recherche en Urologie – accédé le 17/08

3Pisani P., Parkin D.M., Bray F., Ferlay J. : Estimates of the worldwide mortality from 25 cancers in 1990. Int. J. Cancer, 1999 ; 24 : 83 : 18-29 –
Références site de l’association française d’urologie – accédé le 17/08

4Livret guide sur la tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique : Cancer de la vessie – 10 mai 2010 – Disponible
sur le site de la Haute Autorité de la santé – Accédé le 17/08/2020

5Page web sur l’épidémiologie du cancer de la vessie : LA MALADIE – Site d’Info Cancer – accédé le 17/08/2020

6Page web sur les cancers de la vessie : LES POINTS CLÉS - Site de l’Institut National du Cancer - accédé le 17/08/2020

7Page web sur le pronostic et la survie pour le cancer de la vessie – Site de la Société canadienne du cancer – accédé le 17/08/2020

8Page web sur le traitement du cancer de la vessie – site de Gustave Roussy – accédé le 17/08/2020

9Page web sur le mode d’action de l’immunothérapie – Site de l’Institut national du cancer – accédé le 17/08/2020



PP-ONC-FRA-1113 / FR-NONO-00012
 

Pauline Beyens - pb@monet-rp.com
Mélanie Da Rui - mr@monet-rp.com
04 78 37 34 64

Céline Perrin - celine.perrin@pfizer.com
Responsable Communication Oncologie Pfizer
06 38 85 77 71

Peggy Boncompain
peggy.boncompain@merckgroup.com
Responsable Communication
Externe Merck
06 73 89 93 11